RENTRÉE SCOLAIRE, OU SONT PARTI LES ACTES DE NAISSANCE DES ENFANTS?

A peine une semaine de la rentrée scolaire dans le Département de Mayo Tsanaga, les chiffres donnent froid au dos. Dans les écoles du centre ville de Mokolo, plus de 2000 élèves inscrits sans acte de naissance. Donc en majorité, ceux de la sil s’ajoute a ceux qui se sont déplacées du faite de l’insécurité dans les […]

RENTRÉE SCOLAIRE, OU SONT PARTI LES ACTES DE NAISSANCE DES ENFANTS?

A peine une semaine de la rentrée scolaire dans le Département de Mayo Tsanaga, les chiffres donnent froid au dos. Dans les écoles du centre ville de Mokolo, plus de 2000 élèves inscrits sans acte de naissance. Donc en majorité, ceux de la sil s’ajoute a ceux qui se sont déplacées du faite de l’insécurité dans les zones paralysé par la secte Boko Haram. A la fermeture de l’année scolaire passé, plus de 3000 élèves n’ont pas pu composés leurs examens bloqué en classe de CM2 et maintenant obligé de reprendre la même salle considéré pour certains comme une année blanche.

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MASKA SOUPAWA, Directeur École Publique de Tourou.

<< Dans ma salle de classe la plupart des élèves sont des déplacées. 75% n’ont pas d’acte de naissance et ma conscience n’est pas vraiment tranquille. La force d’enseignant c’est de voir ces élèves progressé sans aucune crainte, mais c’est ne pas le cas sans acte de naissance. Ils seront bloqué dans l’avenir.>> 

ZADA HIKOUA, Enseignant à l’École Publique de Hidoua.

La majorité des bébés accouchées a domicile sans déclaration de naissance viennent des zones montagneuses pour la plupart. Dans d’autre communautés, les femmes ont peur de se faire accoucher par un inconnu. C’est malédiction et non un signe de bénédiction selon leur tradition. Une tradition, qui met en mal l’éducation des enfants depuis fort long  temps.

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Ousmane Dalil, Notable

Entre 2017 et 2020 la commune de Mokolo en lui seul a établir environs 4000 acte de naissance a ces fils et filles de Mokolo.

Le Gouvernement Camerounais a mis en place le BUNEC, entendait Bureau National des États Civils. Mais tout semble aller au ralenti alors que du jour au jour, selon les investigations de nos reporters, 40 à 50 bébés son né dans des domiciles sans aller se faire enregistré dans le Registre de Déclaration de Naissance.

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DELI JEAN, Habitant de Mokolo

Il se pose aussi un autre problème sur l’éloignement des formations sanitaire. Certains villages sont coupé du reste de la ville. Les habitants sont obligé de parcourir plus de 20km pour avoir un centre de santé. Pire encore, avec des routes impraticables où il est difficile même pour les engins à deux roues de circuler dans ces endroits. Malheureusement, même ceux qui souhaite se faire accoucher par des spécialistes de la santé sont parfois contrainte de se déplacé, vu la distance a cela s’ajoute le phénomène d’insécurité.

C’est un ouf de soulagement pour ceux qui sont dans le camp des réfugiés de Minawaou. Sur plus de 60,000 âmes que compte le camp, plus de 30,000 sont des enfants donc a nos jour. 70% ont déjà leur acte de naissance avec l’appui des ONG partenaires de système des Nations Unis, et le concours du gouvernement Camerounais.

Au regard de la situation, bien que le train de la rentrée scolaire a quitter la gare, plusieurs passagers qui ne procède pas, faute a leurs pièce d’identité qui est l’acte de naissance.