Tuerie de Kumba: Après deux jours de silence Paul Biya réagit enfin

Après plus deux de silence, le président camerounais, Paul Biya, a enfin réagi au massacre qui s’est déroulé samedi à la Mother Francisca International School à Kumba, situé dans la région du Sud-Ouest. Dans un tweet il y a quelques instants, Biya a noté qu’il avait appris l’incident avec une grande tristesse, décrivant la fusillade […]

Tuerie de Kumba: Après deux jours de silence Paul Biya réagit enfin

Après plus deux de silence, le président camerounais, Paul Biya, a enfin réagi au massacre qui s’est déroulé samedi à la Mother Francisca International School à Kumba, situé dans la région du Sud-Ouest.

Dans un tweet il y a quelques instants, Biya a noté qu’il avait appris l’incident avec une grande tristesse, décrivant la fusillade des enfants comme un “meurtre horrible”.

“Je condamne avec fermeté ce crime barbare et lâche contre des enfants innocents”, a-t-il écrit, ajoutant

PaulBiya #Cameroun et

KumbaMassacre. Certains de ces hashtags sont parmi les plus répandus sur la toile. Les internautes les utilisaient notamment pour l’inviter à réagir

Le président a ajouté qu’il avait donné des instructions, afin que “….Des mesures appropriées soient prises avec diligence et que les auteurs de ces actes ignobles soient appréhendés par nos forces de défense et de sécurité et traduits en justice”.

“J’adresse ma pleine solidarité et mes sincères condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’à la communauté éducative. J’y joins mes vœux de profonde empathie ainsi que ceux de mon épouse pour le prompt rétablissement des blessés”, a-t-il ajouté.

La réaction du président Biya survient après celles de son Premier ministre, Joseph Dion Ngute et de sa fille, Brenda Biya.

Malgré une réaction antérieure du Premier ministre qui a envoyé une délégation interministérielle à Kumba dirigée par le Ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, beaucoup estiment que l’action est très ordinaire et suffisante, eu égard à la gravité de l’acte.

Beaucoup sont d’avis que le président est le seul à pouvoir de mettre fin à ce conflit qui sévit depuis quatre ans dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.